Les câlins pour les seniors : quels en sont les bienfaits ?
Le câlin est l’un des meilleurs moyens de montrer son affection notamment dans un monde de plus en plus numérique. Nous appelons cela la « calinothérapie ». Vous serez étonné de découvrir les bienfaits considérables, notamment chez les seniors, les plus touchés par l’isolement et la solitude.
Savez-vous que le 21 janvier est la journée internationale du câlin ?
L’idée de cette journée est d’encourager les personnes d’une même famille ou des amis à se prendre dans les bras quelques secondes, en marque de tendresse.
Une histoire de chimie
Les câlins stimulent la production d’ocytocine, un neurotransmetteur qui agit sur le système limbique, soit le centre émotionnel du cerveau qui favorise le contentement, réduit le stress et l’anxiété…
Stimuler la dopamine, l’hormone du plaisir. Un taux faible de dopamine peut être à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives, par exemple : la maladie de Parkinson, troubles de l’humeur, dépression. La dopamine est directement liée à un sentiment de bien-être et augmente la motivation. Une information intéressante pour les seniors !
Les câlins augmentent également la production de sérotonine et la libération d’endorphines dans le sang, ce qui engendre du plaisir. Cela a le mérite d’atténuer le sentiment de tristesse et la douleur mais aussi de diminuer les risques de problèmes cardiaques.
Plus étonnant encore, cela contribue à lutter contre les excès de poids et rallonge l’espérance de vie. Un étreinte prolongée, même celle d’un animal de compagnie, permet d’élever les niveaux de sérotonine, d’améliorer l’humeur et cela crée du bonheur.
Enfin, les câlins aident à l’équilibre du système nerveux parasympathique. Un câlin, donné ou reçu personne le donne ou le reçoive, la peau subit une modification de sa conductivité ce qui entraîne plus d’équilibre dans le système nerveux parasympathique.
Nous avons besoin de contact physique, nous avons besoin de toucher, de s’enlacer. Mais les gestes barrières nous en empêchent.
Mais cette période de pandémie de Covid-19 est propice à la distanciation physique.
Depuis le début de la crise sanitaire le leitmotiv est plutôt « quand on aime on ne doit pas toucher ». Le professeur Fisher-Lokou, Neurochirurgien, quant à lui, insiste sur le fait qu’il « ne faut absolument pas s’en priver avec les personnes de son cercle proche, avec qui on vit», en sachant que l’on peut compenser en partie ce manque en allant «se faire masser, en faisant du yoga, ou encore en caressant son animal de compagnie.»
Alors, comment faire autrement ?
Multipliez les petites attentions,
Échangez régulièrement avec vos proches,
Exprimez-vous plus qu’à l’accoutumée
Prenez soin de vous (l’auto-massage par exemple)
Adoptez les preuves d’amour 3.0 ( Famileo, parlapapi ou Familink)
Faites un câlin… à votre animal
Sources :
journaldesseniors.20minutes
Francebleu.fr
Lamie mutuelle